mercredi 1 mai 2013

Primeurs

Après un long hiver, le printemps est de retour. La vigne repart pour un nouveau cycle que nous espérons prometteur. Mais, alors que nos attenes sont grandes pour le futur millésime, il faut se préoccuper de la vente du millésime en cours.
Pour cela, les professionnels bordelais ont mis en place une machine efficace et bien huilée : "les primeurs".
Le principe est simple : présenter la qualité du millésime aux acheteurs potentiels.
A l'oirigine, ce principe était réservé aux grands crus et aux "étiquettes" vendues en primeur. Aujourd'hui, tout le monde y va de sa présentation : syndicats interprofessionnels, groupes de producteurs divers (bio, biodynamiques, chartes de qualité, etc....). On a vu ainsi se développer un grand nombre "d'écuries", présentant leur membres. Mais il est un phénomène qui m'interpelle, celui des regroupements de clients de tel ou tel faiseur ou laboratoire. L'idée est louable pour ceux qui font ainsi savoir leur savoir faire. Mais on peut quand même se demander si nous ne sommes pas en train d'inverser les choses en mettant en avant le conseil plus que le producteur.
On peut imaginer ainsi demain que les résultats aux concours soient aussi rendus non pas en nommant le château, mais en nommant son conseil.
Suivant la même logique, pourquoi ne pas rendre les résultats aux examens en classant les listes par noms des professeur, celui des élèves devenant secondaire?
On peut penser que les professeurs ont une part importante dans la réussite de leurs élèves, mais au final, ce sont tout de même ces derniers qui travaillent et passent l'examen.
Mais le monde du vin a ses petites particularités et ses crises d'ego à nul autre pareil, cela en fait son charme.

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