mardi 26 février 2013

Petit péché d'orgueil pour marketing personnel

Le monde du vin, c'est un peu les galeries Lafayette, il s'y passe toujours quelque chose. Alors que l'élite bordelaise se prépare à recevoir toute la critique internationale dans un mois, ce week-end a eu lieu la finale du concours général agricole des vins à Paris. Cela peut paraitre désuet, mais représente beaucoup sur le plan de la reconnaissance et sur le plan économique pour ceux qui apparaissent au palmarès. Car paradoxalement, pour les vins considérés d'entrées de gamme, la breloque en or permet de multiplier par 1,5 à 2 le prix de leur production avant toute forme de négociation. Un peu comme un 98 sur 100 dans le fameux guide Parker.
Et si tout règlement génère des tricheurs, les journaux en relatent tous les jours des exemples dans tous les domaines, ceux qui figurent dans le palmarès de ce concours le méritent pour l'immense majorité et voient ainsi leur travail récompensé.
Je tiens à saluer donc ceux qui ont choisi de travailler avec moi et qui sont recompensés cette année :
Château Curton la Perrière de monsieur Jérôme Falgueyret, médaille d'or, Château de la Nauze de messieurs Mérit père et fils, médaille d'or, le Château La Fleur Guillebot de monsieur Michel Brun, médaille de bronze, le Château Auguste rosé, de monsieur Meijer, médaille d'or, le Château Haut Montauran blanc, de monsieur Roussillon, médaille de bronze, le Château Lapinesse blanc, de messieurs Siozard, médaille d'argent, le Château Guillou, de la famille Saby, médaille d'argent, le Château Bertin et le Château Saint André Corbin, de la famille Saby, médaille d'or.
Bravo à eux.
Avec une mention spéciale au Château Auguste, cultivé en Bio, qui prouve que l'on peut faire du "bio" tout en étant reconnu parmi des vins "classiques", c'est ce pour quoi travaille son opiniatre propriétaire. Bravo à lui.
Pour ce qui me concerne, et pour faire comme certains de mes confrères tirant à eux la couverture médiatique, un petit pêché d'orgueil me permet de dire que sur 10 clients ayant présentés des vins, 7 ont été récompensés, soit un taux de réussite de 70%, là où la statistique donne 25% de vins récompensés!
Mes clients augmentent ainsi leur chance par 2,8 de voir leurs vins récompensés. Ce n'est certainement pas à moi à le faire remarquer, mais qui le fera alors?
Encore merci à ses vignerons pour leur confiance.

mercredi 13 février 2013

Promenade hivernale

Mes activités paraprofessionnelles m'amènent à voyager un peu. Ce week-end, j'ai eu la chance de voir l'Alsace sous la neige et d'y faire quelques descentes de caves. Nul besoin de préciser que la région est magnifique, modèle de carte postale vigneronne. Les vins y sont tout aussi intéressants, garants d'une certaine "biodiversité" des goûts. Mosaïques de terroirs et de cépages, l'Alsace nous présente en effet une grande variété de goûts. La maison Hugel en est la parfaite illustration, et je la remercie pour cette très belle dégustation. Il est toutefois une réflexion qui me vient toujours quand j'ai le plaisir de boire des vins alsaciens : "quelle sensation sucrée va m'être offerte?" Si les mentions vendanges tardives et sélection de grains nobles ne laissent peu de doute, pour le reste des vins c'est toujours une surprise. Je n'ai malheureusement pas la chance de connaître toute la production locale, il m'est donc toujours difficile de choisir un vin à priori pour accompagner un plat, craigant que l'équilibre sucré ne soit pas en accord avec le met. Sans prétention, j'invite nos amis alsaciens à proposer une solution simple qui permette au consommateur, pas toujours éclairé, de s'y retrouver entre le presque sec et le moelleux. Mais continuez à explorer vos terroirs pour notre plus grand plaisir.